L'exposition inaugurale « End of the Game » aborde la problématique de la destruction de la faune en Afrique, une thématique présente de longue date dans l'œuvre de l'artiste.
« Un défi central dans ma carrière a été de situer l'animal dans l'être humain et l'être humain dans l'animal », explique Roger Ballen, dont les photographies ont toujours mis en avant la conflictualité : entre « vivants », rêves et cauchemars, ou raison et folie.
Alors que la World Wildlife Fund estime que 20 000 éléphants et 1 000 rhinocéros ont été tués en 2020 en Afrique du Sud, l'exposition vise, à travers des photographies documentaires, des artefacts, des extraits de films ainsi que d'installations, à « encourager des discussions vitales sur la manière dont nous traitons les animaux, la gestion de la faune, le tourisme responsable et la manière dont nous gérons notre environnement. » Le centre proposera en parallèle un important programme de discussions et éducatif.
Parmi les séries présentées, les light boxes formant le Theatre of Apparitions (2016), montrées à la Biennale de Venise en 2022, ainsi qu'Outland (2001), ou son Asylum of the Birds (2014).
Du 19 avril au 23 octobre 2023 l'artiste est à l'honneur au Musée Tinguely de Bâle à travers l'exposition « Call of the Void (Danse macabre No. VIII). »