Le Hepworth Wakefield et Hannah Starkey récompensés

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Hannah Starkey, Untitled, May 1997
Ce 4 décembre, la Freelands Foundation a remis son prix annuel de 100.000 £ à l'institution basée dans le Yorkshire, le Hepworth Wakefield.

 

Créé en 2016 et dirigé par Elisabeth Murdoch, le prix permet à des institutions de financer des expositions importantes de femmes artistes en milieu de carrière. La Freelands Foundation travaillera aux côtés du Hepworth à une exposition solo dédiée à la photographe basée à Londres, Hannah Starkey (née en 1971 à Belfast).

 

The Hepworth Wakefield Director Simon Wallis, Freelands Foundation Managing Director Melanie Cassoff, and artist Hannah Starkey. Image courtesy of Jeff Moore.

L'artiste dont les œuvres sont notamment présentes dans les collections de la Tate London, du V&A, du Centraal Museum d'Utrecht, du Seattle Art Museum et du Minneapolis Walker Art Centre, explore les connections physiques et psychologiques entre les femmes et l'environnement urbain. Ses photographies vont au-delà de la production d’images pour interroger la représentation des femmes dans ce qui se veut comme un dialogue direct avec notre monde, dans lequel les femmes sont à la fois actrices et spectatrices. Outre cette dimension politique, ses travaux récents ont porté sur des sujets tels que Extinction Rebellion et la Marche des femmes à Londres 2017. Elle est représentée par Maureen Paley à Londres et Tanyan Bonakdar à New York.

 

Du 23 octobre 2020 au 24 janvier, le premier solo show institutionnel d'ampleur de l'artiste associera ses premiers travaux à ses dernières productions. Le nouveau projet sera créé en collaboration avec des adolescentes basées dans la région, explorant les identités féminines changeantes dans des communautés autrefois liées aux industries minières et industrielles.

 

Le Freelands Award a notamment soutenu ces dernières années Jacqueline Donachie à la Fruitmarket Gallery, Liz Rhodes au sein du Nottingham Contemporary et Veronica Ryan à la Spike Island.