Les grèves font suite aux modifications apportées au calcul des pensions de retraites, à la baisse des salaires, à la précarisation et à une charge de travail déraisonnable. La Slade School of Fine Art a exprimé sa préoccupation face aux contrats peu sûrs conclus avec le personnel, souvent proposés par le biais d'agences, permettant ainsi à divers membres du corps professoral de devenir indépendants, avec tout l'isolement et l'incertitude que cela crée. Le personnel du Courtauld Institut a quant à lui fait part de son inquiétude face à « Courtauld Connects », le projet de rénovation de l'école, doté d'un budget de 50 M£, aux termes duquel « les inégalités salariales actuelles, en particulier pour les enseignants sous contrat précaire, sont particulièrement difficiles à supporter » ont précisé des acteurs du mouvement à The Art Newspaper.
Sean Wallis de la Slade School of Fine Art a tenu à expliquer que le conflit pouvait être résolu « même sans une injection importante d'argent, mais à travers la mise en place de contrats de travail satisfaisants. »